Le choix du prochain chef du gouvernement s’est heurté au “veto” de la Troïka au pouvoir qui prétend avoir le dernier mot sur cette question, a déclaré à l’Agence TAP, Ahmed Brahim, secrétaire général du parti “Al Massar” (voie démocratique et sociale).
“Le compromis n’est pas synonyme de consensus”, a-t-il estimé à l’issue de la réunion du bureau politique du parti, faisant remarquer que “le pays ne tolère pas la poursuite de la crise”. “Il importe de revoir la méthodologie de travail adoptée pour le choix du chef du gouvernement ainsi que les mécanismes de prise de décision à cet effet, a-t-il recommandé.
“Il est nécessaire de fixer les critères de choix du nouveau chef du gouvernement qui, selon lui, devrait présenter son programme de travail au double plan économique et sécuritaire”, a-t-il ajouté. De son côté, Le porte-parole du parti, Samir Taieb a appelé les tunisiens à la mobolisation en vue de défendre leurs droits contre la loi de finances qu’il qualifie de “catastrophique”.
Il a précisé que la loi de finances 2014, aura des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat de la classe moyennes et des démunis. Nous coordonnons nos mouvements de protestation avec les partenaires et les alliés dans le front du salut, a-t- il indiqué, mettant l’accent sur le caractère pacifique et civil des mouvements de protestation.
La période comprise entre le 17 décembre et 14 janvier qui coïncide avec la célébration du peuple tunisien du 3ème anniversaire de la révolution, connaîtra des mouvements de protestation, a-t-il ajouté, soulignant que le rôle des partis politiques consiste à encadrer ces manifestations afin d’éviter tout déparage ou actes de violence.