Le directeur de l’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir (ENIM), Abdelmajid Ben Amara, a indiqué, samedi, en marge de la journée scientifique sur le gaz de schiste et les retombées de son exploitation en Tunisie, qu’il y a un projet de création d’un pôle technologique des énergies renouvelables à Tataouine, sur une surface estimée à 400 ha et avec un financement de 100 millions de dollars.
Il a expliqué, au cours de cette journée organisée par le Club de l’énergie de l’ENIM, qu’une réunion de travail avait eu lieu, au siège du ministère de l’Enseignement supérieur, avec des représentants des ministères de l’Industrie, du secrétariat d’Etat à l’Energie et des mines, et de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et des universitaires.
Le directeur de l’ENIM a expliqué que cette réunion a été consacrée à la poursuite de l’examen du projet de création du pôle technologique Tataouine, ajoutant que le site de Tataouine est stratégique du fait de sa proximité avec les zones de production de l’énergie. Il a, en outre, souligné qu’il se rendra le 13 décembre 2013 à Tataouine pour participer à la réunion du conseil régional, visiter le site du projet, discuter avec les industriels de la région, afin de connaître leurs idées autour de la possibilité d’adhérer à ce projet, parce que pareils projets nécessitent la participation des industriels, dans la formation scientifique, notamment.
Dans ce sens, Abdelmajid Ben Amara a fait remarquer que le projet a démarré depuis deux ans environ, avec la coopération de la Libye, de l’Algérie et la zone Moyen- Orient, et que le pôle comprendra une école d’ingénieurs et un centre de perfectionnement des ingénieurs et des techniciens. Ce sera un centre qui se distingue par la formation en langue anglaise, dans le domaine de l’énergie traditionnelle (pétrole et gaz), et les énergies renouvelables, avec des étudiants de divers pays.
Des spécialistes allemands, espagnols et d’autres nationalités participent à la formation axée sur le côté pratique dans sa grande partie. Il a fait remarquer qu’en plus du soutien financier qui existe, il faut un appui académique en vue de former des ingénieurs hautement qualifiés et opérationnels. Il a ajouté que le pôle va bénéficier du soutien du réseau multinational ‘Desertec’ qui regroupe des universités allemandes, nord-africaines et moyen-orientales.