Le Crowdfunding”, une forme de financement basée sur la collecte, figure parmi les nouveaux mécanismes de financement alternatif au financement classique (banques, sociétés d’investissement) que la Tunisie pourrait développer à l’avenir, c’est ce qui ressort d’une étude présentée samedi, lors des journées de l’entreprise tenues, les 6 et 7 décembre, à Sousse.
Il s’agit d’une forme de financement participatif qui consiste à ramasser des fonds à travers la collecte de petites contributions auprès du grand public (les participants) en ayant recours à l’internet et aux médias sociaux.
Selon l’étude sur le Crowdfunding, le développement de ce mécanisme qui offre de nouvelles opportunités d’emploi (exploitants de plateformes, conseillers,…), demeure tributaire de plusieurs facteurs, à l’instar de l’adoption d’un cadre réglementaire approprié, la sensibilisation des agents économiques à cette nouvelle forme de financement et la maîtrise du cadre technique des plateformes.
Le crowdfunding offrira des financements alternatifs aux porteurs de projets et d’autres formes de placements aux investisseurs ainsi que de nouveaux modes de dons aux donateurs souhaitant soutenir des projets porteurs de sens.
D’après cette étude qui met en exergue le développement de cette activité à l’échelle mondiale, plus de 5 milliards de dollars ont été collectés à travers le monde, durant les dix premiers mois de l’année 2013, dans le cadre du Crowdfunding, soit le double du montant collecté en 2012.
Il sert à financer, via des dons, des emprunts ou encore de participation à investissement, diverses activités notamment les causes sociales, les affaires, les arts, la musique et l’énergie.