Le président de la fondation Habib Bourguiba pour la tolérance, Me Nizar Ayed a déclaré, vendredi aprés-midi, que la création de cette fondation intervient en “réaction à l’émergence, aprés la révolution, de plusieurs phénomènes ayant eu un impact négatif sur la scène nationale”.
Il a indiqué, lors d’une conférence de presse organisée par le comité constitutif de la fondation, que ces phénomènes sont le terrorisme, l’extrémisme, le racisme et l’antisémitisme, outre l’exclusion, la discrimination à l’égard des minorités et “la prolifération d’actes hostiles à la liberté d’expression”.
Cette fondation a pour objectif la préservation de l’action et de l’oeuvre du président Bourguiba, en Tunisie et à l’étranger et la promotion de son héritage. Elle oeuvre egalement à faciliter toute recherche historique sur le président Bourguiba et à rassembler les documents relatifs à son uvre. “A cette fin, la fondation mettra en oeuvre les moyens à même de permettre la recherche et la conservation de tous documents écrits ou audiovisuels ayant un lien avec l’oeuvre, la vie et la mémoire du président Bourguiba”a-t- il dit.
Par ailleurs, Ayed a affirmé que les principes de la charte des Nations Unies, adoptée par la conférence générale de l’UNESCO à sa 28ème session, à Paris, le 16 novembre 1995 constituent les principales références de la fondation.
Le comité constitutif de la fondation Habib Bourguiba pour la tolérance se compose de Nizar Ayed (avocat), Mohamed Salah Bettaieb , Hejer Cheikh Ahmed (journaliste), Insaf Yahyaoui (journaliste), Leila Belkhiria, Rabia Najlaoui (député à l’ANC), Rached Khlifa et Elie Trabelsi (membre du conseil juif européen).
Le lancement officiel de la fondation a été marqué par la participation d’anciennes figures politiques et autres personnalités nationales, à l’instar de Rachid Sfar, Hédi Baccouche, Tahar Bousemma, Mohamed Karim, Abdelmajid Chaker et Noureddine Hached.