Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, a souligné lors de la réunion ministérielle préparatoire du Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, l’importance de la tenue de ce Sommet pour le continent africain qui, selon lui, « n’est plus certes, ce continent en déperdition, mais bien un espace où des opportunités économiques et de développement commencent à s’affirmer ».
Le Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, se tient les 6 et 7 courant à Paris. Le président de la République provisoire Moncef Marzouki y prend part. Dans la déclaration qu’il a faite à cette occasion, Othman Jerandi a, cependant, indiqué que l’Afrique a toujours besoin de tisser des relations stratégiques et de développement avec ses partenaires internationaux, dont la France, afin de contribuer à l’instauration de la paix et de la sécurité dans le continent.
Le ministre des Affaires étrangères a également souligné l’intérêt à accorder au phénomène du terrorisme qui « commence à menacer sérieusement la stabilité de la région et à hypothéquer le développement et la croissance dans plusieurs zones africaines », rapporte, vendredi, un communiqué du ministère. Jerandi a, dans ce contexte, affirmé que la lutte contre le phénomène transfrontalier doit être entreprise par l’ensemble des pays de la région du fait même du caractère global de cette menace et des défis sécuritaires qu’elle suscite à l’égard du continent.
Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent, en outre, sur l’amendement proposé par la Tunisie au paragraphe de la Déclaration finale du Sommet relatif à la lutte contre le terrorisme. Il s’agit, précise-t-on de même source, « de tenir compte des exigences contenues dans les différents instruments internationaux des Droits de l’Homme afin que ces droits continuent à être respectés dans cette lutte à mener contre le terrorisme et ses instigateurs ».
Jerandi a, par ailleurs, souligné lors de la réunion présidée par le ministre français des Affaires étrangères et à laquelle ont participé des ministres africains des Affaires étrangères et des représentants de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, le soutien de la Tunisie au projet de Déclaration qui couvre les différents aspects traités par le Sommet de Paris. Le ministre des Affaires étrangères a eu, en marge de cette réunion, des entretiens avec ses homologues du Maroc, de la Libye, de Mauritanie, du Sénégal, du Togo et des Seychelles, sur les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun.