Le Secrétaire général de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi a estimé, vendredi, que le jeu d’ambiguïté et de manuvres auquel se livrent les acteurs politiques est à l’origine du blocage du dialogue national.
Plusieurs partis, au pouvoir comme dans l’opposition, ont opté pour la politique de manuvres, au cours des différentes phase du dialogue : Ils annoncent en public des positions, en même temps qu’ils imposent des positions toutes autres derrière les portes closes, a-t-il regretté lors d’une conférence de presse.
« Bien qu’elles n’aient pas pris part au dialogue, plusieurs autres parties ont une part de responsabilité dans son échec », a-t-il tenu à préciser, faisant remarquer que le quartet a donné une nouvelle chance aux partis politiques, dans l’espoir qu’ils prennent conscience de leur responsabilité dans la préservation de l’intérêt national.
« L’échec du dialogue laisse prévoir plusieurs scénarios », a-t-il indiqué, mettant l’accent sur la nécessité de réfléchir sur d’autres mécanismes de négociation et de réduire les rencontres bilatérales pour aboutir à un consensus autour d’un candidat à la primature. Hamdi n’a pas exclu non plus la possibilité de confier au quartet le choix du futur chef du gouvernement, à moins d’adopter des mécanismes et des critères clairs et précis.
« Quoiqu’elle accepte le conseil, la Tunisie ne tolère aucune ingérence dans ses affaires intérieures », a-t-il souligné en allusion à une éventuelle médiation étrangère pour juguler la crise politique actuelle en Tunisie. « Les médiations risquent de déraper et devenir une partie du problème », a-t-il averti.