Le secrétaire général du syndicat des agents de la direction générale des unités d’intervention, Lassaad Kchaou a déclaré, mercredi, que la poursuite des agents de la sûreté pour délit d’opinion est «inadmissible».
Dans une déclaration à l’agence TAP, faite en marge d’une conférence de presse tenue cet après-midi, à Tunis, Kchaou a ajouté que les sanctions prises à l’encontre des agents de sécurité ayant scandé « dégage » contre les trois présidents lors d’un l’éloge funèbre, à la caserne de l’Aouina, devraient être étudiées dans l’enceinte de l’espace syndical élargi afin de décider des mesures adéquates. Il a, également, préconisé la constitution d’un comité consultatif au sein du ministère de l’intérieur chargé d’étudier l’institution sécuritaire et la société afin d’élaborer des recommandations quant à la réforme du système sécuritaire.
Selon le porte-parole du syndicat des agents de la direction générale des unités d’intervention, Mehdi Bechaouch, la conférence de presse a été l’occasion d’annoncer la création de nombre d’associations nouvelles sous l’etendard du syndicat.
Ce syndicat a, par la même occasion, publié une déclaration dans laquelle il a appelé à la mise en place d’un plan national de lutte contre le terrorisme et à faire preuve de vigilance extrême, exhortant l’autorité de tutelle à respecter ses engagements s’agissant de la mise en uvre du règlement n°2 relatif à la réorganisation de la carrière professionnelle des agents de la sûreté.