Le parti du front populaire a dénoncé fermement ce qu’il a qualifié de “laxisme des autorités” et leur refus de dévoiler la vérité au peuple tunisien, au sujet de l’attaque perpétuée, en 2012 contre le siège de l’Union Tunisienne des Travailleurs Tunisiens (UGTT) et de poursuivre en justice les personnes impliquées dans ces incidents, notamment les ligues de protection de la révolution (LPR) et les partisans du mouvement Ennahdha.
Selon un communiqué rendu public mercredi, à l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de la l’assassinat de Farhat Hached, le parti du front populaire a indiqué que l’attaque du siège de l’organisation syndicale est considéré comme une attaque contre toutes les forces démocratiques et nationales dans le pays et “une punition infligée à cette organisation » eu égard à ses positions nationales, en faveur des dossiers intéressant le peuple tunisien ».
“Le front populaire a mis l’accent sur la contribution importante de l’UGTT aux négociations en vue de faire sortir le pays de la crise, due à la politique de la Troika au pouvoir dirigée par le mouvement Ennahdha, qui est responsable de l’échec du dialogue national”, lit-on dans ce communiqué.
Ce parti a mis en garde contre le budget 2014, qui constitue un “véritable danger” et risque de faire heurter le pays à des problèmes socio-économiques, ajoute le communiqué. Le parti du front populaire a, dans ce contexte, appelé les travailleurs et les citoyens tunisiens à unir leurs rang et à défendre leur droit à une vie décente pour assurer l’avenir des générations futures.