La Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ) s’est déclarée, mercredi, « profondément indignée » par les graves allégations parues dans « Le Livre noir » édité par la présidence de la République.
Dans une déclaration, elle fait état de son engagement à faire valoir son droit de poursuivre en justice tous ceux qui ont accusé indûment ses membres auprès des tribunaux tunisiens, des instances et des structures professionnelles internationales.
Tout en soulignant son soutien à tous ceux qui ont été accusés à tort dans ce livre, la Fédération se dit « étonnée » de voir la présidence de la République impliquer dans des campagnes de diffamation et de dénigrement à l’encontre d’hommes de média, de créateurs, de sportifs et d’hommes d’affaires.
Elle dénonce, également, « ces pratiques de vengeance et de règlement de compte qui, estime-t-elle, ne manqueront pas de contribuer à accentuer la division au sein de la société tunisienne, réaffirmant sa position de principe conférant à la justice le droit de statuer sur les affaires de corruption et d’abus.