Tunisie : Durcissement du mouvement de protestation au commissariat régional de l’éducation de Kébili

Des membres du personnel administratif du commissariat régional de l’éducation de Kébili ont bloqué, mardi, les portes de la délégation, tout en permettant, uniquement, au commissaire régional d’accomplir les tâches nécessaires.

Selon les protestataires, ce mouvement intervient pour “dénoncer l’injustice subie par leurs collègues dans certains commissariats régionaux” et pour revendiquer l’application des clauses restantes de l’accord signé entre le ministère de l’Education et la partie syndicale, le 15 décembre 2011.

Le secrétaire général du syndicat des fonctionnaires de l’éducation de Kébili, Belgacem Rahal, a expliqué que le durcissement du mouvement, précédé par un certain nombre de sit-ins de deux heures par jour, depuis le lundi 25 novembre 2013, vise à inciter à l’accélération de la levée de l’injustice contre leurs collègues dans d’autres commissariats et l’application des clauses de l’accord.

Il a rappelé que ces clauses concernent le paiement de la prime de l’éducation, la valorisation des diplômes scientifiques, ainsi que la réduction des heures de travail, le décompte des années de la retraite, l’augmentation de la prime de paiement des comptables travaillant dans le secteur de l’éducation et son alignement sur celle de leurs homologues dans les autres secteurs.

De son côté, le commissaire régional, Mohamed Kadri, a souligné qu’il respecte le droit syndical, oeuvre à dialoguer avec les représentants des fonctionnaires de la région et que, pour sa part, il poursuit son travail, en vue d’assurer les services nécessaires. Il a, en outre, indiqué qu’il a transmis les revendications des protestataires au ministère de tutelle, seul habilité à les examiner, surtout que ces revendications concernent l’ensemble du secteur.