Tunisie : Journée internationale contre la corruption

Quelque 200 représentants d’institutions gouvernementales, d’organisations de la société civile et d’experts notamment de la région arabe devront prendre part, les 4 et 5 décembre 2013, à Gammarth, au 3e Forum de Tunisie pour l’intégrité.

Cette rencontre, qui coincide avec la célébration, le 9 décembre, de la Journée internationale de lutte contre la corruption, est organisée par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), en partenariat avec le ministère de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption et l’Instance nationale de lutte contre la corruption.

Au programme, des ateliers pour débattre de la lutte contre la corruption et ses liens avec la citoyenneté, les secteurs public et privé, l’éthique, la coopération internationale et la législation. Egalement à l’ordre du jour, le rôle des médias dans la lutte contre la corruption, le journalisme d’investigation et l’accès à l’information.

Le Forum sera l’occasion de mettre l’accent sur l’urgence d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption basée sur trois axes : la sanction, la prévention et l’éducation et de déterminer les objectifs de cette stratégie, les mécanismes de sa mise en œuvre et de son évaluation, ainsi que les mesures d’accompagnement pour assurer sa réussite.

Les participants pourront échanger leurs expériences en matière de mise en œuvre de stratégie de lutte conte la corruption. Des études de cas et des initiatives appuyées par le PNUD seront présentées à cette occasion.

Le Forum se veut le « prolongement des consultations initiées » depuis 18 mois et qui ont donné lieu à une “Feuille de route pour l’élaboration d’une vision partagée de lutte contre la corruption en Tunisie” (2 juillet 2012). Cette feuille de route élaborée par les partenaires nationaux avec l’appui du PNUD et présentée à l’Assemblée nationale constituante, marque l’émergence d’une vision commune en quatre axes majeurs : la construction des piliers du Système national d’intégrité (SNI), l’accompagnement de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, le renforcement des aptitudes des acteurs et en particulier la société civile, et la consolidation des mécanismes de coordination, coopération et communication (création d’un portail « OpenGovernance – OpenData »).