Le travail a été totalement paralysé, lundi matin, au commissariat régional de l’éducation de Tozeur, à la suite de la grève du personnel administratif du commissariat et des établissements éducatifs, à l’appel du syndicat des fonctionnaires du commissariat qui a décidé de durcir son mouvement de protestation sur fond de revendications professionnelles et salariales.
A ce propos, Salma Hebabli, secrétaire général du syndicat, a expliqué à la correspondante de l’agence TAP que la grève intervient avant la réunion attendue, lundi après-midi, entre le ministère de l’Education, le syndicat général des fonctionnaire de l’éducation et un représentant du ministère des Finances. Elle a ajouté que les principales revendications sont la prime de l’éducation et la régularisation des situations des employés chargés de tâches administratives dont le nombre est de 30 pour tout le gouvernorat. La représentante syndicale a, en outre, indiqué que les salaires des fonctionnaires de l’éducation sont les plus faibles, en comparaison avec les différents autres secteurs, surtout les maîtrisards chargés de fonctions administratives. Ils réclament à ce titre l’alignement des salaires sur ceux des diplômés scientifiques.
De son côté, le directeur régional de l’éducation, Mabrouk Hedfi, a émis l’espoir qu’une solution consensuelle soit trouvée pour arrêter cette grève, surtout que “le ministère de l’Education n’a pas fermée la porte du dialogue”. Il a fait remarquer que les établissements éducatifs ont démarré, lundi, les examens du premier trimestre et qu’il est nécessaire que les fonctionnaires accomplissent leur devoir, afin de ne pas perturber le travail, ajoutant que le ministère oeuvre à appliquer toutes les clauses des accords établis précédemment.