Après sept ans d’absence, Nejib Belkadhi, revient avec un deuxième long métrage, cette fois une fiction, “Bastardo”. La sortie nationale est prévue à partir du 8 décembre dans quatre salles: Cinemad’art Carthage, Alhambra à la Marsa, Amilcar à El Manar et au Rio au centre ville de Tunis.
Après son premier film documentaire “VHS Kahloucha” en 2006 qui avait participé à plus de 50 festivals et une projection en première mondiale au festival de Cannes, Nejib Belkadhi s’oriente vers la fiction. Le film réunit une pléiade de comédiens dont Monoom Chouayat, Latifa Gafsi, Chedly Arfaoui, Issa Harrath, Lassad Ben Abdallah et Taoufik El Bahri.
D’après le synopsis, le film raconte l’histoire de Mohsen alias bastardo (bâtard), un homme à la trentaine qui refuse de vivre dans la pauvreté. Sa vie change le jour où il installe un relais GSM sur son toit contre une rémunération mensuelle. L’antenne permet aux habitants du quartier, où la loi de la jungle règne, de changer de vie. Son ascension fulgurante semble gêner le chef de quartier envieux, qui voit mal le le “Bâtard”, devenir riche.
Selon Belkadhi, scénariste et réalisateur du long métrage, “il s’agit d’une réflexion sur le pouvoir”. Dans le film: est ce que le personnage principal choisit le pouvoir ou est ce le pouvoir qui le choisit?.
Bastardo a été projeté en avant première au festival international du film de Toronto (Canada, 5-15 septembre 2013) et a figuré dans la sélection officielle de la septième édition du festival du film d’Abou Dhabi.