Le Bureau exécutif (BE) et le Conseil d’administration (CA) de l’UTICA ont appelé toutes les forces politiques à assumer leur responsabilité historiques et à oeuvrer à réussir le dialogue national et ont décidé de dédier une structure aux entreprises étrangères, selon un communiqué de l’organisation publié samedi.
Les deux instances du patronat, qui fait partie du quartet parrainant le dialogue national, ont souligné dans deux réunions tenues vendredi, la nécessité de réussir ce dialogue en vue «de parvenir à un consensus national et de surmonter les retombées de la crise.»
Elles ont également, appelé les forces politiques à assumer leur responsabilité et à trouver une solution permettant au pays de sortir de la crise» et de s’engager dans la résolution des principaux problèmes économiques comte tenu de la recrudescence des difficultés et des abaissements successifs de la note souveraine de la Tunisie.
La présidente de l’union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui avait déclaré jeudi 28 novembre qu’ « en cas d’échec du dialogue national et de non accord, dans les meilleurs délais, sur le prochain chef du gouvernement, l’organisation patronale va dévoiler le nom de la partie qui bloque le dialogue”.
Le BE et la CA de l’UTICA ont en outre, décidé de créer une structure chargée de l’encadrement et de soutien des entreprises étrangères installées en Tunisie et ont examiné le plan d’action de l’organisation patronale pour 2014. Ce plan s’articule autour de trois principaux axes économique, social et international avec au programme l’organisation d’une série de rencontres et de conférences régionales et nationales consacrées aux volets sociaux et économiques importants pour l’activité des entreprises nationales en optant pour la décentralisation dans l’organisation.
S’agissant des activités internationales, le plan d’action prévoit l’organisation de plusieurs missions d’affaires notamment dans les pays africains et certains pays européens ainsi que l’activation des conseils d’affaires communs entre la Tunisie et d’autres pays étrangers.
Le BE et le CA de l’UTICA ont réitéré leur appel à reporter les élections des Chambres de commerce et d’industrie, à se concerter avec l’organisation patronale sur la révision des règlements organisant l’activité de ces chambres en vue d’en garantir la transparence et la fiabilité.