”Comment prévenir la violence électorale” ? a été le thème d’un colloque à Sfax organisé vendredi dans le cadre d’un projet initié et mis en oeuvre par l’ ”l’association tunisienne pour l’éveil démocratique”.
Le projet qui se poursuivra jusqu’au mois de juin 2014 à travers une série de colloques, d’ateliers de travail et de rencontres, vise à former 48 jeunes à raison de deux par gouvernorat. Le programme prévoit aussi de faire participer quelques 2400 jeunes à 72 rencontres-débats au cours desquels seront également conviés 22 journalistes de la presse électronique.
Des représentants de partis politiques et d’organisations de la société civile de plusieurs régions ont assisté au colloque.
Le projet soutenu par le programme des Nations Unis pour le développement (PNUD) et d’autres structures internationales, « reflète une prise de conscience de ses initiateurs de l’importance des élections en période de transition démocratique et de la réalité de la situation politique qui été émaillée par des incidents violents dont on craint qu’ils ne se reproduisent au moment des prochaines échéances électorales», a souligné Rafik Halouani, président ”association tunisienne pour l’éveil démocratique”.
”Les limites des perspectives de dialogue augmentent les risques de violence politique et électorale”, a-t-il estimé, mettant en valeur le rôle des organisations de la société civile qui doivent se mobiliser pour rechercher les meilleures moyens susceptibles d’éviter la violence et de sensibiliser les acteurs politiques contre ce danger.
Les intervenants se sont interrogés sur les moyens pouvant garantir l’impartialité et la neutralité des formateurs et les procédés censés aboutir à un consensus contre la violence politique et électorale.
Des ateliers de réflexion sont prévus au cours de ce colloque de deux jours. Les participeront débattront notamment des conséquences de la violence politique et électorale et les moyens de les prévenir ainsi que des outils pédagogiques à même de former les formateurs dans ce domaine.