Le Courant populaire appelle à participer massivement à la commémoration des évènements « douloureux » de novembre 2012 à Siliana, en hommage à la lutte des citoyens de la région et pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« acte criminel perpétré par le gouvernement Ennahdha ».
Les 27 et 28 novembre 2012, à Siliana, des policiers avaient fait usage de chevrotine pour disperser des manifestants qui exigeaient, lors d’une grève générale régionale, un meilleur développement local et le départ du gouverneur. Dans une déclaration, publiée mardi sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, le Courant populaire réaffirme sa détermination à poursuivre les complices de ce “crime”, en premier lieu l’ancien ministre de l’Intérieur et actuel chef du gouvernement.
Le parti se dit, également, déterminé à démasquer les responsables de tous les crimes perpétrés à l’encontre des Tunisiens, à l’instar de l’assassinat des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
Le parti appelle à la chute de l’actuel gouvernement qu’il accuse de despotisme, de corruption et de népotisme, ce qui, selon lui, a aggravé la crise aux niveaux politique, économique, social et sécuritaire. Cette situation présage d’une catastrophe qui menacerait la paix sociale et la souveraineté nationale, avertit le Courant populaire dans cette déclaration.