La poursuite des journalistes et des organes de presse par la Justice soulève d’abord la question de son indépendance par rapport à l’Exécutif et ensuite la fragilité du processus démocratique en Tunisie.
L’état de dépendance et de soumission du Parquet vis à vis du ministre enlève à l’autorité judiciaire toute sa capacité d’agir librement.
L’Ennahdha ( mais ceux l’opposition, qui aspire au pouvoir) doivent savoir que :
– la séparation des pouvoirs est la garantie intangible de l’État de droit et d’une bonne justice
– dans l’État de droit existent 3 secrets non négociables: le secret médical, le secret de l’avocat et le secret des sources des journalistes.
A quand une Loi protégeant les journalistes de l’arbitraire de l’exécutif ?
De naji ben hamida, en réaction à l’article Le rédacteur en chef d’ »Assahafa » auditionné sur instructions écrites du procureur général