L’Institut National du Patrimoine à Tunis (INP) accueille du 25 novembre au 6 décembre prochain les travaux d’un atelier de formation portant sur la prévention des risques dans les sites archéologiques.
Cet atelier est organisé à l’initiative de plusieurs organisations spécialisées dont le Fonds africain du patrimoine mondial, le centre du patrimoine mondial de l’Unesco et l’Ecole du patrimoine africain au Bénin avec le soutien du ministère tunisien de la culture et le ministère des affaires étrangères de la Norvège.
Réunisant un grand nombre d’experts tunisiens et africains, ce workshop vise à faire la lumière sur les différents risques d’ordre humain ou naturel qui menacent les sites archéologiques et à trouver des solutions pratiques et efficaces pour assurer une gestion optimale dans ces sites.
Cet atelier a pour objectifs également de garantir une meilleure coopération entre les associations et structures professionnelles dans les pays africains à travers notamment l’échange d’informations et d’expériences dans ce domaine. L’accent a été mis dans ce sens sur l’importance de développer les aptitudes des experts dans les pays africains en matière de lutte contre les différentes formes d’agression contre le patrimoine.
Il est à noter que cet atelier dont les travaux théoriques se tiennent à l’INP comporte un volet pratique au site archéologique de Dougga.
Pour rappel la Tunisie a été parmi les premiers pays à signer en 1975 la convention internationale pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel. 8 parmi ses sites sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.