Plusieurs réfugiés du camps de Choucha se sont rassemblés, lundi, devant l’Ambassade d’Allemagne à Tunis pour solliciter le soutien des allemands et revendiquer leur évacuation vers l’Allemagne.
« Les réfugiés du camps de Choucha dont le nombre s’élève à 400, vivent dans des conditions précaires, en l’absence d’une prise en charge sanitaire, de l’eau et de l’électricité », s’est plaint Imed Hassan, réfugié soudanais.
Il a, également, dénoncé le gel des aides fournies par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans une tentative d’obliger les déplacés de s’installer dans les villes tunisiennes.
Il a, dans ce contexte, fait état du rejet par les réfugiés du programme d’intégration dans la société tunisienne, compte tenu de la situation difficile qui prévaut en Tunisie. D’une valeur de 120 dinars, l’aide financière perçue par chaque réfugié ne peut pas subvenir à ses besoins, a-t-il regretté.
Le HCR avait décidé, le 30 juin 2013, de fermer officiellement le camps de Choucha après le rapatriement de 3170 réfugiés notamment en Suède, Australie, Allemagne, Canada, Norvège et les Etats unis d’Amérique. Quelque 600 réfugiés ont refusé de quitter le camps et d’intégrer la société tunisienne.