Le dialogue national est, en réalité, un type d’arrangement pour redistribuer le pouvoir entre les protagonistes politiques », a estimé, samedi, le président du parti « Al-Amen », Lazhar Bali.
« Ce dialogue ne réussira pas face à la mise en place d’un système politique qui s’apprête à instaurer une dictature douce », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
« La réussite du dialogue est tributaire d’une solution radicale à tous les problèmes qui se posent et de l’émergence d’une opposition capable de créer de nouveaux équilibres politiques », a-t-il affirmé. De son côté, le député et président du bureau politique du parti « Al-Amen », Moez Kammoun a estimé indispensable de tenir le projet religieux à l’écart de l’action politique, en allusion à la Coalition de la souveraineté du peuple au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC) qui, a-t-il dit, constitue la face sombre de la révolution. Ce projet, a-t-il ajouté, vient porter préjudice au dialogue national et compromettre le caractère civil de l’Etat.