« La création de ministères en charge des sports dans la quasi-majorité des pays du monde vient réaffirmer le rôle de dynamo de cette activité dans la vie politique », a affirmé, jeudi, le président du haut comité du contrôle administratif et financier, Ghazi Jribi.
S’exprimant lors d’une conférence sur le thème « Politique et sport : quelle relation ? » devant un parterre d’experts juridiques, de politiciens et de professionnel du sport, Jribi a estimé que l’Etat peut servir le sport, tout comme il peut entraver ses activités en vertu de décisions administratives.
A cet égard, il a plaidé en faveur de l’amendement des législations relatives au domaine des sports et du contrôle des associations et des clubs sportifs placés sous la tutelle de l’Etat, regrettant que ces clubs sont devenus aujourd’hui comme étant des sociétés économiques anonymes.
Le président de la Ligue tunisienne pour la citoyenneté Chawki Tabib a, pour sa part, fait état de l’interdépendance de la politique et du sport qui, a-t-il dit, doivent être fondés sur des « relations saines », mettant en garde, à ce propos, contre l’instrumentalisation du sport à des fins partisanes. Dans ce contexte, il a tenu à préciser que les textes de loi interdisent qu’une personne dirige, à la fois, un club sportif et occupe une fonction dans un parti politique. Cette conférence a été organisée à l’initiative de l’Académie tunisienne de droit sportif et de la Ligue tunisienne pour la citoyenneté.