La sous-traitance a officiellement et définitivement cessé d’exister dans le secteur public. Un accord a été conclu dans ce sens mercredi au Palais du gouvernement, à La Kasbah et prévoit la régularisation de la situation de 6 mille ouvriers.
L’accord en question concerne les ouvriers de la sous-traitance dans les secteurs du gardiennage et du nettoyage employés dans les établissements publics à caractère non administratif, ou travaillant comme contractuels dans les entreprises publiques.
Le ministre Khalil Zaouia a souligné, dans une allocution, l’importance de cet accord qui, a-t-il dit, permettra aux ouvriers travaillant au titre de la sous-traitance dans des établissements publics comme la STEG, la SONEDE, la poste, l’ONAS et certaines banques publiques d’être intégrés dans l’effectif de leurs employeurs et donc de bénéficier de l’amélioration de leurs revenus. Zaouia s’est, en outre, réjoui du fait que, malgré la complexité du dossier, les parties syndicale et gouvernementale sont parvenues à “un accord satisfaisant” qui améliorera les conditions matérielle et professionnelle des travailleurs et assurera la pérennité et la bonne santé des entreprises publiques.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé des offices et des établissements publics, Kamel Saad, a estimé que l’accord en question ouvrira droit à des avantages professionnels et financiers au moyen de l’intégration des bénéficiaires dans les effectifs des employeurs, la titularisation, de même que l’accès au 13 mois et à la prime de rendement.
Il a rappelé que l’accord de ce mercredi régularise la situation des 6.000 derniers ouvriers de la sous-traitance concernés sur un total de 33 mille.