Le ministère de l’intérieur est ciblé par une campagne visant à le détourner de la lutte contre le terrorisme et la criminalité, note le département dans une déclaration publiée mardi.
Cette position intervient sur fond des déclarations de l’observatoire des droits et des libertés lors d’une conférence de presse aujourd’hui, accusant les policiers chargés d’enquêter sur des crimes terroristes, de recourir à la torture.
Les tentatives portant atteinte à l’image du ministère et à la réputation de ses cadres et agents, n’entament en rien leur détermination à combattre le terrorisme, peut-on lire dans le communiqué. Mettant en garde contre les accusations diffamatoires, le département affirme sa disposition à enquêter sur les différentes suspicions de torture sous les auspices du ministère de la justice.
Il affirme l’engagement à respecter les principes de la dignité humaine dans les centres de détention. Les unités sécuritaires respectent les convictions de la mouvance salafiste dans le cadre de la Loi, rappelle la déclaration, faisant remarquer que “le ministère n’est pas en guerre contre les salafistes mais contre tous ceux qui s’acharnent à brandir les armes contre le peuple Tunisien”.