Dans une Déclaration rendue publique, mardi, la coalition civile pour la défense de la liberté d’expression exprime sa “préoccupation” face à la dégradation de la situation à Radio Kalima, après soixante jours de sit-in observé par le personnel (journalistes, techniciens, cadres administratifs et ouvriers), pour réclamer le versement des arriérés de salaire et la régularisation de la situation professionnelle des employés.
La coalition estime que la résolution de la crise à Radio Kalima passe, nécessairement, par l’ouverture du dialogue et l’écoute des propositions des journalistes et des employés de la radio qui, à maintes reprises, ont réaffirmé leur engagement à poursuivre les efforts en vue d’assurer la pérennité de ce média, lit-on dans la déclaration.
La coalition civile pour la défense de la liberté d’expression rassemble la Ligue Tunisienne des Droits l’Homme (LTDH), le syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), le syndicat Général de la Culture et de l’Information (UGTT), le Syndicat Tunisien de la Presse indépendante et de la Presse des Partis (STPIP), le Syndicat Tunisien des Radios Libres (STRL), l’association Yakadha pour la démocratie et l’Etat civil et le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP).