La Tunisie entamera un deuxième round de négociations avec l’Union européenne(UE) sur la politique du ciel ouvert, communément appelé « open sky », et ce, les 9 et 10 décembre 2013, à Bruxelles (Belgique), a indiqué M.Kamel Ben Miled, directeur général de l’aviation civile au ministère du transport.
Le responsable a toutefois, écarté la possibilité d’aboutir à un accord final entre les deux parties précisant que ces négociations durent en général entre 3 et 10 ans.
Il a également, reconnu le caractère difficile de ces négociations et des défis imposés rappelant que le premier round de ces négociations a eu lieu les 26 et 27 Juin dernier, précisant que les deux parties ont convenu de clarifier le concept « open sky ».
Pour la Tunisie, a-t-il dit, le « ciel ouvert » devrait favoriser le développement de l’aviation civile dans le pays, tandis que la partie européenne le considère comme étant un moyen d’accroître la concurrence. M.Ben Miled a ajouté que la Tunisie a fixé trois conditions à ces négociations portant sur la préservation des acquis réalisés par de la Tunisie dans le cadre de conventions bilatérales conclues avec les pays européens durant les 50 dernières années. Il s’agit également de garantir un équilibre entre les deux parties contractantes et de l’engagement de la partie européenne à la mise à niveau de l’aviation civile tunisienne.
En ce qui concerne les conditions fixées par la partie européenne, M.Ben Miled a souligné que l’UE a exigé de la Tunisie de permettre aux compagnies aériennes européennes de programmer leurs vols à partir des aéroports tunisiens précisant qu’elle a fait preuve de compréhension lors du premier round et s’est engagée à conclure une convention pilote avec la partie tunisienne en vue de développer le secteur et garantir une concurrence loyale.
De son côté, M.Sassi Hammami, secrétaire général au ministère du transport a fait savoir que la convention de l’open sky prendra en considération l’intérêt des compagnies aériennes tunisiennes ainsi que les leçons tirées par les expériences des pays voisins dans ce domaine.
Trois commissions ont été créées pour entamer ces négociations, a-t-il dit, précisant que la première a été chargée des préparatifs des négociations alors que la seconde s’est chargée des négociations proprement dites. Quant à la troisième, elle a reçu pour mission de piloter ces négociations.