Le lancement du forum international pour le droit à la culture et à la bonne gouvernance a été annoncé, samedi, à l’occasion de la clôture de la 10ème conférence internationale de Tunis sur les politiques culturelle et stratégies de développement.
Selon les organisateurs de cette manifestation, ce forum permettra aux intervenants dans le domaine culturel, en Tunisie et à l’étranger, d’examiner les moyens de rationaliser le financement culturel et d’aider les porteurs d’initiatives culturelles de la société civile à trouver les financements nécessaires à leur projets.
La conférence qui a été organisée, au village Ken à Bouficha (gouvernorat de Sousse), a comporté plusieurs interventions sur le thème : «pour une meilleure politique culturelle pour la gouvernance et la gestion » présentées par des hommes de culture, des universitaires, des chercheurs et des artistes tunisiens, marocains, français et allemands.
Des témoignages autour d’initiatives culturelles et artistiques en Tunisie ont, également, été présentées, lors de cette manifestation. Le président de l’association « HIDHAB », Adnane Hilali a ainsi passé en revue le projet du centre culturel à Jebel Samama (Kasserine) et l’artiste Mohamed Ali Ben Jomaa a parlé de l’espace « El Makhzen » à la rue Bab Souika à Tunis. Plusieurs thèmes ont été traités au cours de la conférence dont “la relation entre l’information et le droit à la culture et son rôle dans la mise en place de la bonne gouvernance dans le secteur” présenté par un journaliste de la chaîne El Jazira Nasreddine Louati.
Il a indiqué, dans ce contexte, que les moyens d’information tunisiens n’ont pas mis en exergue, lors de leur couverture récente des opérations terroristes qu’ont vécues plusieurs régions de l’intérieur, le manque de structures culturelles dans régions concernées. En effet, a-t-il ajouté, ces strucutres sont à même de protèger les jeunes de ces régions de l’extrêmisme et de l’adoption de la violence et du terrorisme comme moyens d’expression.
Le débat a été axé sur l’importance du rôle de l’information dans l’instauration de la bonne gouvernance dans le secteur culturel, à travers la mise en exergue des régions intérieures où les activités culturelles sont quasi absentes. Cette situation est imputée au manque d’infrastructures de base nécessaires pour abriter les différentes manifestations culturelles et garantir leur pérennité, outre l’incitation des jeunes à y participer et mettre en relief leurs capacités créatrices.