Le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni et dirigeant du mouvement Ennahdha a annoncé, samedi à Sfax, la décision du département de réviser toutes les nominations et les recrutements opérés durant les cinq dernières années.
Des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de ceux qui portent atteinte aux biens publics, a-t-il averti lors d’un meeting organisé par le bureau local d’Ennahdha à Sakiet Ezzit à Sfax.
Les revendications sociales sont légitimes et sont réglées par voie de négociations et de dialogue et non par les grèves et par l’installation des barricades sur les routes, a-t-il prévenu. Traitant du volet politique, Harouni a indiqué que le gouvernement ne démissionnera que lorsque le temps sera venu de céder le pouvoir à ses dépositaires.
« La Tunisie sera gouvernée à l’avenir par une coalition », a-t-il affirmé, ajoutant que le dialogue national réussira et que les « conspirateurs anarchistes qui n’ont pas cessé d’attaquer le gouvernement seront vaincus lors des prochaines élections ». S’agissant des divergences sur le choix du futur chef de gouvernement, Harouni a réaffirmé la position d’Ennahdha en faveur de la candidature de Ahmed Mestiri, estimant que le quartette parrainant le dialogue national n’a pas la compétence de proposer un nom à la primature.