La plupart des cas d’intoxication alimentaire interviennent, à hauteur de 56%, en milieu familial, a indiqué jeudi un haut responsable du ministère de la santé.
“Plus de 700 cas d’intoxication alimentaires ont été enregistrés durant l’année 2013, dont une grande partie (56%) a été enregistrée en milieu familial, 26% dans des lieux publics et 13% en milieu scolaire”, a indiqué Mohamed Rebhi, responsable de la Direction de la protection de la santé, du milieu et de l’environnement relevant du ministère de la santé.
Les cas d’intoxication ont eu lieu suite à la consommation de plats préparés (25%), produits laitiers et dérivés (16%), gâteaux (14%), viandes rouges et blanches (14%) et fruits (8%).
La direction de la protection de la santé a entamé depuis dix jours un programme de contrôle du « sorgho » dans les structures de production, de stockage et de distribution dans la mesure où il s’agit d’un produit délicat et rapidement périssable avec les mycotoxines, particulièrement en milieu humide.
Il a aussi relevé que le ministère de la santé assure le contrôle de l’eau en bouteille tout au long des différentes étapes de conditionnement. Depuis le début de l’année en cours il a été procédé à la saisie et à la destruction de plus de 12 mille bouteilles d’eau minérale.
Des missions de contrôle sanitaire ont été effectuées dans les centres de collecte et les points de vente des produits laitiers et dérivés. Plus de 3.300 échantillons ont été remis pour un contrôle en laboratoire et plus de 5.600 litres de produits laitier périmés ont été détruits.
Des actions ont été aussi menées pour prévenir des dangers de la consommation des champignons sauvages. Des équipes de contrôle ont été mises en place en collaboration avec le ministère de l’agriculture pour lutter contre la commercialisation des champignons au bord de la route, dans les marchés hebdomadaires et les établissements touristiques.