En grève d’avertissement d’une journée, les conseillers des services publics ont observé ce mercredi un sit-in de protestation, Place du gouvernement à la Kasbah, pour réclamer la réhabilitation du corps.
Ils demandent surtout que leurs corps ne soit ” pas exclu des réformes professionnelles et structurelles et que les cadres supérieurs de l’administration soient dotés des garanties légales, au nom de la neutralité et de l’indépendance de l’Administration.
Cette grève, la première du genre dans l’histoire de la profession, a déclaré à l’agence TAP le président du syndicat national des conseillers des services publics, intervient après deux années de tergiversations à donner suite aux propositions faites par le syndicat depuis sa création, en 2011 et relatives aux grandes réformes au double niveau de l’Administration tunisienne et des cycles supérieurs de l’ENA. Parmi les autres propositions encore sans suite, Miled Achour a cité les garanties légales à octroyer aux cadres supérieurs de l’Administration et la réunion de bonnes conditions de travail.
” De telles propositions ont été tournées en dérision”, a-t-il dit, affirmant que certaines parties administratives en veulent désormais au corps des conseillers des services publics ” si on en juge par les nombreuses réformes professionnelles et structurelles d’autres corps issus du même cycle de l’ENA. Miled Achour a assuré que la grève d’avertissement de ce mercredi, observé selon lui par les conseillers des services publics des divers ministères, établissements publics, administrations régionales et collectivités locales, sera suivi par d’autres mouvements si leurs demandes ne sont pas satisfaites.