La Fifa a annoncé mardi qu’elle confierait l’ensemble des analyses des contrôles du Mondial-2014 de football au laboratoire antidopage de Lausanne, ne pouvant plus compter sur celui de Rio de Janeiro dont l’accréditation a été révoquée par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
“A la suite de la révocation de l’accréditation du laboratoire de Rio de Janeiro et après discussions et échanges de considérations avec l’Agence mondiale antidopage et les autorités brésiliennes, la FIFA a décidé d’utiliser le laboratoire accrédité de Lausanne pour les analyses des échantillons de sang et d’urine de la prochaine Coupe du monde au Brésil”, a annoncé la Fédération internationale de football dans un communiqué.
Le laboratoire brésilien n’est plus autorisé à pratiquer des analyses antidopage depuis début août, et le président de l’Agence, John Fahey, a indiqué mardi que cela prendra du temps avant que lui soit accordé une nouvelle accréditation.
“C’est presque certain que cela ne se produira pas avant la Coupe du monde de football l’année prochaine”, a déclaré l’ancien ministre australien, lors d’une conférence de presse en prélude à la 4e Conférence mondiale sur le dopage dans le sport à Johannesburg. L’Agence, qui procède régulièrement à des contrôles de qualité de la trentaine de ses laboratoires à travers le monde pour s’assurer qu’ils ne déclarent pas de faux positifs et qu’ils rapportent bien des résultats anormaux, est la seule à pouvoir octroyer ce certificat.
“Comme l’AMA a confirmé que suivant le processus requis, le laboratoire de Rio ne pourra regagner son accréditation avant la Coupe du monde, la FIFA n’a pas d’autres options que faire pratiquer ces analyses à l’étranger”, a souligné l’instance dirigeante du ballon rond.