“Le parti de la réforme est entrain de recenser les violations des droits des citoyens et de recueillir les plaintes à ce sujet, sans parvenir à avoir des statistiques précises sur ces violations, ni l’identité de leurs auteurs”, ont indiqué les membres du bureau exécutif du front.
«Nous n’hésiterons pas à intenter des procès contre tous ceux dont l’implication est avérée dans ces violations », ont-ils déclaré, lors d’une conférence de presse donnée samedi, à Tunis, sur les abus sécuritaires contre les droits de l’Homme ».
Le front de la réforme s’oppose, également, à la “violation des droits de l’homme au nom de la lutte contre le terrorisme”, relevant que l’appareil sécuritaire “se réfère à cette équation pour arrêter un nombre non négligeable de citoyens et torturer d’autres, notamment parmi les jeunes appartenant au mouvement islamiste”.
Ce front appelle également à démasquer et à limoger les auteurs de ces violations au sein de l’appareil sécuritaire. S’agissant du dialogue national, les membres du front de la réforme ont estimé que la feuille de route constitue « une déviation de la voie empruntée par la révolution, une appropriation de la volonté du peuple et un retour aux pratiques de l’ancien régime », appelant les protagonistes politiques à faire primer l’intérêt national, respecter le peuple et sauver le pays de la crise politique qui menace sa sécurité et sa stabilité».
A noter que le front de la réforme est la première organisation politique islamique (salafistes), dirigée par Mohamed Khouja ayant obtenu un visa depuis le 29 mars 2012.