Le directeur du Centre d’études techniques de maintenance biomédicale et hospitalière, Fathi Amous a, dans une déclaration, vendredi à l’agence TAP, souligné que plus de la moitié des équipements (environ 60%) des laboratoires d’analyses médicales et des services de radiologie des établissements publics de santé ont dépassé la durée maximale d’utilisation fixée à dix ans.
S’exprimant en marge de l’ouverture des 9e journées d’ingénierie et de maintenance biomédicale et hospitalière qui se tient les 8 et 9 novembre 2013 à Hammamet sud, Amous a indiqué qu’il est temps d’acquérir un nouveau matériel qui soit adapté au progrès médical et qui puisse contribuer à l’amélioration des prestations de santé.
La rénovation du matériel doit être accompagnée, a-t-il dit, d’une mise à niveau de l’infrastructure des salles et des services qui seront dotés de ces équipements ainsi que d’une formation des techniciens et du personnel chargés de l’exploitation et de la maintenance de ces appareils. Le responsable a, d’autre part, appelé à la création de deux nouveau centres de maintenance biomédicale pour renforcer la couverture des gouvernorats du nord-ouest et du nord-est afin de rapprocher les services de maintenance des régions.
Les thèmes inscrits à l’ordre du jour des 9e journées d’ingénierie et de maintenance biomédicale et hospitalière portent sur les questions suivantes : gestion du budget par objectif, état de l’art des laboratoires d’analyses, état de l’art en imagerie médicale et maîtrise de l’énergie.