TUNISAIR a annoncé vendredi, avoir enregistré “une baisse de 3,4% du trafic passagers global, à 3 217 902 voyageurs du 1er janvier au 31 octobre 2013, par rapport à 2012 et de -0,4% par rapport à 2010. Cette baisse est due essentiellement, à la situation du pays qui engendre une réduction sensible des visiteurs européens”.
La compagnie aérienne nationale a toutefois, relevé dans un communiqué, “une nette amélioration des résultats en matière de trafic durant le mois doctobre 2013, par rapport à 2012”.
“Le nombre de passagers transportés (toutes activités confondues) au mois doctobre a connu une augmentation de 5% à 343 057 passagers, par rapport au mois doctobre 2012 et de 11,7% en comparaison du même mois en 2011, tout en restant en légère baisse de -0,3% par rapport au mois doctobre 2010 (344 107 passagers). “Cette augmentation globale du nombre de passagers a été réalisée malgré une baisse de lactivité charter du même mois de -29,3% par rapport à octobre 2012 et de -71,4 % par rapport à 2010”.
Les principaux marchés qui ont enregistré une amélioration sont la France et la Libye. Pour le marché libyen, lévolution positive sur les deux lignes de Tripoli et Benghazi résulte essentiellement, dune augmentation de loffre par une multiplication des fréquences.
En ce qui concerne le marché français, lévolution favorable du trafic passagers sur les destinations de Paris, Marseille, Lyon et Toulouse, sexplique par le décalage des vacances de la Toussaint par rapport à lannée 2012, a fait savoir, Tunisair.
L’intermédiaire en Bourse “Mena Capital Partners” avait qualifié, jeudi d'”assez préoccupante”, la situation de TUNISAIR, dont le chiffre d’affaires, estimé à 787,585 Millions de Dinars (MD), a baissé de 9% durant le troisième trimestre de 2013.
La compagnie a affiché, d’après la même source, un ratio d’endettement de l’ordre de 127%, une baisse des revenus durant l’exercice 2013 et un déficit qui devrait se creuser davantage au terme de cet exercice.
Le taux de remplissage de la compagnie s’est établi à 70,2% contre 73,5% durant la même période en 2012, et ce, malgré une reprise progressive du secteur durant les trois mois d’été.