« Selon les dispositions de la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, les compromis obtenus autour de la mission et des prérogatives du futur chef du gouvernement doivent être soumis au président de la République provisoire », a estimé, jeudi, le secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), Imed Daimi.
« Il eût été préférable d’opter pour cette démarche » a-t- il jugé dans une déclaration à l’Agence TAP. Imed Daimi a, également, regretté le blocage du processus gouvernemental qui, a-t-il dit, « revient essentiellement à la nature de la démarche entreprise ».
Au lieu d’aboutir à un consensus sur les critères et les modalités du choix du chef du gouvernement, les discussions se sont articulées autour des personnes, ce qui a transformé le dialogue en un « affrontement entre deux groupes de lobby pour soutenir un candidat au détriment d’un autre », a-t-il déploré.