Le “Dromad’Or” a été attribué à “Emir au pays des merveilles” de Ahmed Jelassi, lundi soir, lors de la cérémonie de clôture des “Douz Doc Days” organisé du 1er au 6 novembre courant. Ce documentaire, classé dans la section des longs et moyens métrages, s’est vu attribuer un montant 3.000 dinars par un jury international.
S’agissant des autres distinctions dans la même section, le prix spécial du jury a été décerné à “Contra”, de Lassad Hajji, (2.000 dinars), et la mention spéciale à “Made in Gougou” de Latifa Doghri(prix honorifique).
Quant aux prix attribués aux meilleurs courts métrages, “Ennjah”, de Chiraz Bouzidi, a obtenu le Dromad’Or (1.000 dt) et “Le fil et le Mur”, de Sarra Ben Achour, a reçu le prix spécial du jury (500 dt).
“La bourse d’aide au développement de projets a été obtenue par Mohamed Khames Chaoued pour “Le champs des patres chameliers”, (2000 dt)” a fait savoir Hichem Ben Ammar à l’agence TAP, ajoutant que la bourse d’aide à la réécriture a été décernée à “L’Odyssée de Mbarka” de Issam Saidi (1.000 dt).
Cette soirée de clôture a été marquée par une ambiance festive animée par une parade équestre qui a traversé la ville avec, également, la présentation de nombreux films réalisés lors d’ateliers de production organisés durant le festival.
Evoquant les montants décernés aux lauréats, le directeur du festival affirme : “même s’ils peuvent paraître modestes, ils constituent un réel encouragement et une reconnaissance de la part de professionnels, ce qui ne manquera de donner, aux films primés, plus visibilité, aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger”.
Il a ajouté que la composition du jury en constitue un témoignage vivant sachant qu’il compte à son actif Hussain Currimbhoy, président du jury des Douz Doc Days, et actuel directeur du Festival de Sheffield (Royaume Uni), Vincent Martorana (réalisateur français d’origine italienne natif de Gabès), Sonia Gardina, réalisatrice (Italie) et Jasmine Basic, représentante du Festival du Visions du Réel à Nyon (Suisse).
Pour rappel, la 3ème édition des Douz Doc, notamment soutenu par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), s’est tenue, aux portes du désert, avec des films, pour la plupart, présentés en première nationale.
Les projections ont eu lieu sous une tente nomade, à la lisière d’une palmeraie aux lumières magiques, près du musée de Douz.
Huit longs et moyens métrages ainsi que huit courts, dont la plupart évoquant le sud tunisien, ont été présentés durant ce festival.