Nidaa Tounès a organisé dimanche une journée d’étude pour permettre à sa jeunesse de s’exprimer sur le programme socio-économique du mouvement ainsi que sur la situation dans le pays.
Près de 300 jeunes de toutes les coordinations régionales du parti participent à la rencontre. Béji Caid Essebsi, président du mouvement a relevé, à l’ouverture, que défendre une Tunisie moderne et l’aider à retrouver sa position régionale et internationale, est la responsabilité de la jeunesse qui a fait la révolution sans considérations idéologiques ni soutien de l’étranger. « Ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir n’ont pas participé à la révolution, alors que ceux qui l’ont fait sont encore marginalisés et sans emploi», a-t-il dit.
Nidaa Tounès croit en la différence et refuse le principe de marginalisation et d’exclusion, a soutenu Essebsi, rappelant son refus alors qu’il était à la tête du gouvernement, de la loi sur l’immunisation de la révolution qu’il qualifie de « loi d’exclusion ».
Prenant la parole, Said Aidi, dirigeant du mouvement, a expliqué que la jeunesse est appelée aujourd’hui à remplir pleinement son rôle dans la vie politique et à proposer des solutions aux problèmes qui se posent. Pour Nidaa, les jeunes constituent une priorité a-t-il affirmé. Aidi a estimé que les solutions qui ne tiennent pas compte de cette catégorie de la société sont vouées à l’échec.