Les travaux de la mini- commission chargée de choisir le futur chef du gouvernement a repris ses travaux samedi dans l’après- midi. Ameur Larayedh dirigeant du mouvement Ennahdha n’écarte pas l’éventualité de reporter l’annonce du non du nouveau chef du gouvernement. Un report que refusent le Front populaire et les parrains du dialogue national, apprend-on de sources informées.
Pour le secrétaire général du parti des travailleurs Hamma Hammami, la question doit être tranchée aujourd’hui. « Au cas de non accord, toutes les parties doivent assumer leurs responsabilités ».
De son coté la secrétaire générale d’Al Joumhouri Maya Jribi estime que les 4 candidats en lice bénéficient des même chances, réfutant les informations selon lesquelles son parti soutiendrait la candidature de Ahmed Mestiri. Le plus important est de maintenir les concertations, a soutenu Mme Jribi qui juge, elle aussi, difficile de parvenir aujourd’hui à un accord sur le nom du prochain chef du gouvernement.
Auparavant le porte-parole d’Ennahdha Zied Ladhari avait affirmé à l’Agence TAP l’attachement de son parti à la candidature de Mestiri, faisant remarquer que ce dernier a été un opposant au Leader Bourguiba et au président Ben Ali et qu’il a occupé de hauts postes de responsabilité. Le SG du parti des patriotes démocrates unifiés s’est dit étonné de l’attachement d’Ennahdha, d’Al Joumhouri et d’Ettakatol à Ahmed Mestiri.
L’âge de Mestiri peut constituer un handicap qui l’empêcherait d’assumer ses responsabilités à la tête de la présidence du gouvernement en cette conjoncture délicate que vit le pays, a noté Hichem Hosni (parti populaire progressiste).
Selon le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT)Bouali Mbarki, en cas de non accord le quartet fera connaitre sa position à l’issue de la séance de dialogue.