Le sondage est déjà un indicateur explicite et révélateur : aucun de ces pépères n’a le consentement de la majorité des électeurs tunisiens. On voit bien que ces Tunisiens ne sont pas aussi endoctrinés et malléables comme le prétendent certains.Les 31,6% de Kamel Nabli, même s’ils ne lui donnent aucun avantage, s’expliquent par deux facteurs essentiels :
la méconnaissance de cette personne chez beaucoup et la campagne «d’héroïsation» de cette personne par les médias affiliés. Comment le spécialiste des «pas» va-t-i, donc « sauver » la Tunisie ?
Scénario I : Comme d’habitude et répondant à ses gênes, K Nabli appliquera à la lettre les directives de l’ambassadeur Walles, celles du FMI, de la Banque mondiales et de ses souteneurs (K Ltayef, B Ali, Matri et le reste). On voit le topo puisqu’il nous l’a fait vivre avant pendant dix ans, mais en pire cette fois. Hé, Ugtt-front pop : grèves, sit-in, blocage des infrastructures ou pas, Houcine-Hamma-Béji ?
Scénario II : Le «Saint» va jouer sa propre carte comme Essebsi et les autres, pourquoi pas ? Après tout, né en 1948, il n’a «que» 65 ans. Dix ou 15 ans comme chef du gouvernement puis comme président de la République bananière qu’il aura instaurée avec l’aide de ses «amis», c’est un plan d’avenir. Pour y arriver, ce ne sont pas ses compétences dans la finance internationale mais il doit être le meilleur funambule du monde sinon la chute est dure, très dure.
Scénario III : Il se la joue «Saladin», le mégalomane. En Don Quichotte, il va «sauver son pays» en lâchant les Américains, les Saoudiens, le FMI, K Ltayef, B Ali, Sakhr Matri et même Ch Jerraya, tiens ! C’est jouable. Qu’en dites-vous?
En réaction au sondage : Qui choisiriez-vous comme chef du gouvernement?