Parmi les 21 partis signataires de la feuille de route, participants au dialogue national, 14 ont appuyé la candidature de Mohamed Ennaceur au poste de chef du gouvernement, a déclaré vendredi aux médias Boussairi Bouebdelli,président du Parti libéral maghrébin. Soutenu par le mouvement Ennahdha, Mohamed Mestiri n’a obtenu que 4 voix, a-t-il ajouté.
Il n’est pas question de se reporter à l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour choisir le candidat à la présidence du gouvernement. Cette option a été proposée à dessein de saper le dialogue national, a-t-il déploré.
Pour Mahmoud Baroudi (Alliance démocratique), le choix du chef du gouvernement « n’est pas une question de décompte mais plutôt de consensus ». La proposition de se reporter à l’ANC est « provoquée » et « inconcevable », a-t-il soutenu, estimant qu’une sortie de crise doit être négociée et trouvée dans le cadre du dialogue national, seul mécanisme pour régler tous les conflits, y compris ceux liés aux processus constituant et gouvernemental.
Sur l’éventualité de choisir un candidat en dehors des 4 en lice, Baroudi a précisé que cette hypothèse est envisageable, relevant que d’autres candidats peuvent faire l’unanimité à l’instar de Jalloul Ayed.
Parmi les solutions figure aussi la désignation de deux chefs de gouvernement adjoints, le premier chargé du dossier économique et l’autre du dossier sécuritaire, a-t- il encore noté.