Pour gérer les fausses notes que ce gouvernement ne cesse de débiter, il serait peut-être judicieux de faire appel à un véritable chef d’orchestre dans la direction des différents instruments afin que jaillisse finalement un soupçon de mélodie harmonieuse dans le grand vacarme politique qui submerge la Tunisie.
Le financier et banquier Jalloul Ayed est un des candidats au poste de chef de gouvernement; ancien ministre des Finances dans le gouvernement d’Union national de Mohamed Ghannouchi puis de Béji Caïd Essebsi, il a de fortes chances, de par son expérience internationale et ses compétences, d’être «l’élu». Cependant, son manque d’expérience politique pourrait lui jouer un mauvais tour. D’ailleurs, depuis que les noms des candidats à cette fonction ont commencé à circulé, beaucoup le présentent comme un outsider. Mais qui sait!
Cela n’empêche, il possède plusieurs talents par ailleurs. Et il ne serait pas étonnant de le retrouver dans le nouveau cabinet de “compétences nationales”.
En effet, Jalloul Ayed est connu pour ses talents de négociateur des opérations stratégiques de la BMCE Bank (Banque du Maroc pour le commerce extérieur), il fut administrateur directeur général de BMCE Bank, président fondateur de BMCE Capital et vice-président de MediCapital Bank. Il crée, en 2006, une nouvelle filiale, Axis Capital Tunisie, qui gère des actifs, permet des intermédiations boursières et des conseils. En 2010, il est vice-président de la filiale britannique de la BMCE.
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