Les journalistes et employés de la société nouvelle d’imprimerie, de presse et d’édition (SNIPE), sont divisés en un camp favorable à la nomination d’un nouveau président directeur général de la société et un autre opposé.
Les journalistes et employés de la SNIPE ont exprimé, jeudi, lors d’une réunion, leur refus quant à la nomination d’un nouveau Pdg à la tête de leur établissement et l’ont qualifiée de «décision parachutée faite par un gouvernement démissionnaire ».
«Le refus ne cible pas la personne en soi autant que la manière dont la décision a été prise sans concertation préalable avec le personnel de l’établissement et les structures syndicales et professionnelles concernées », ont-ils expliqué.
Certains autres journalistes ont affirmé soutenir la nomination du nouveau PDG du fait de son ancienneté au sein de la Presse, faisant remarquer que cette nomination est «venue mettre fin à une crise financière qui s’est amplifiée durant la dernière période et à un climat de tension, d’anarchie et de favoritisme qui a influé sur l’indépendance de sa ligne éditoriale ».
De son côté,le secrétaire général du syndicat général de la culture et de l’information, relevant de l’UGTT, Nebil Jemmour a, au cours de la réunion, souligné la nécessité d’éviter de «personnaliser la question ou de porter atteinte à la réputation des responsables», notant «l’importance d’avancer des propositions pragmatiques pour sortir de la crise financière».
En dépit de la division constatée dans les rangs des journalistes de la SNIPE, l’assistance a mis l’accent sur la nécessité de protéger leur institution en dépassant les différents internes entre l’administration et la rédaction, ainsi qu’au niveau des services de la rédaction. La présidence du gouvernement avait émis, hier mercredi, un communiqué annonçant la nomination de M.Mongi Gharbi en tant que président directeur général de la SNIPE, en remplacement de M.Mohamed Néjib Ouerghi.