La 3ème édition des Douz Doc Days démarre dès demain, le 1er novembre, aux portes du désert, et se poursuivra jusqu’au 6 novembre prochain, avec des films, pour la plupart, présentés en première nationale. Les projections auront lieu sous une tente nomade à la lisière d’une palmeraie, à la proximité du musée de Douz.
Huit longs et moyens métrages ainsi que huit courts, dont la plupart évoquant le sud tunisien, vont être présentés.
Hichem Ben Ammar, directeur du festival déclare à l’agence TAP: “notre objectif est de montrer que la production, maintenant, est devenue riche au niveau qualitatif et quantitatif, même s’il y’a encore beaucoup de choses à faire pour encadrer les gens et créer une solidarité entre les producteurs et les réalisateurs”. “Il faut créer une communauté d’intérêts autour du documentaire en Tunisie, car c’est un genre a ses spécificités d’être une forme de journalisme poétique” dit-il.
L’ouverture de l’édition sera marquée par la présentation du documentaire “Bribes de mémoire” réalisé par des élèves du secondaire de Douz encadrés par Sonia Giardina et Rafik Omrani. Le second film présenté en première tunisienne est “Pourvu qu’elle soit Douz” de Vincent Martorana, un cinéaste italo-français, natif de Gabès.
La clôture du festival sera marquée par la projection des films lauréats de cette édition.
//Voici le liste des longs et moyens métrages en compétition officielle//
“Abid Gbonton” de Ramzi Bejaoui “Azul” de Wassim Korbi “Le Coeur De La Cité Abandonnée” de Aymen Yaacoub “Contra” de Lassaad Hajji “Emir Au Pays Des Merveilles” de Ahmed Jelassi “Il Pleut Des Livres Et Des Jouets” de Mohammed Barrak “Made In Gougou” de Latifa Doghri “Goulette Année Zéro” de Olfa Chakroun.
//Voici le liste des courts métrages en compétition officielle//
“Action Mémoire De La Mer Et De L’homme” de Lihidheb Mohsen “Au Temps De La Révolte” de Youssef Ben Ammar “Boubbia ” de Hamdi Jouini “Le Fil Et Le Mur” de Sarra Achour “Free” de Heythem Khemir “Njah” de Chiraz Bouzidi “Sahet Ezzaouali” de Ala Eddine Ben Abdallah “Sidi Bou Helal” de Ridha Ben Hlima.
Parmi les documentaires projetés figurent des films de femmes, des films indépendants et des films anthropologiques. Le public pourra également découvrir des films de création ainsi que des reportages d’investigation relatant l’actualité la plus brûlante.
Le programme comporte également un concours de scénario où des projets seront défendus par cinq candidats pour l’obtention d’une bourse d’aide à l’écriture et au développement.
Les lauréats des films en lice recevront, pour leur part, des récompenses en numéraire avec un DROMAD’OR pour la catégorie des meilleurs long et moyen métrage (3 000 DT), et un prix spécial du jury avec un montant de 2 000 DT sera décerné à la catégorie long et moyen métrage. Le lauréat du DROMAD’OR dans la catégorie du meilleur court métrage recevra 1 000 DT. Un Prix spécial du jury dans la section du meilleur court métrage sera également décerné.
Parmi les membres du jury figure Vincent Martorana et Hussain Currimbhoy, directeur du festival de Sheffield (Royaume Uni) et le cinéaste tunisien Nidhal Chattah.
Les dates du festival ont été choisies en fonction de la douceur du climat en cette période de l’année mais surtout en raison du long week-end du nouvel an de l’hégire qui correspondra à des vacances scolaires souligne Hichem Ben Ammar. Pour encourager la production audio-visuelle dans le sud tunisien, le festival met à la disposition des étudiants en master audio-visuel de l’Institut Supérieur de Multimedia de Gabès un espace de projection de leurs productions 2013.