Alors que l’ambassadeur américain, Jacob Walles, fait la navette entre les différents partis politiques «influents» rappelant en cela son confrère qui sévissait au Liban, Jeffrey Feldman, réputé lié étroitement avec les lobbys sionistes, l’Europe, elle, se prépare à se prémunir contre le fléau du terrorisme. Un fléau qui pourrait l’atteindre à partir de la rive sud de la Méditerranée et plus précisément de la Tunisie, située à deux brassées de Gennes et de Marseille et devenue une niche privilégiée pour le terrorisme.
Aux dernières nouvelles, les responsables sécuritaires européens se prépareraient à remettre à jour les conventions des Nations unies concernant la lutte contre la criminalité transnationale, l’immigration illégale et la lutte contre le trafic des armes. L’application de ces conventions deviendrait encore plus stricte dès qu’il s’agirait de l’usage des armes par les individus.
S’agissant des asiles politiques accordés à certains individus, on procèdera à la révision des conditions pour accorder aux extrémistes politiques notamment islamistes les statuts de réfugiés. La liste ne s’arrêtera pas uniquement aux activistes, elle touchera tout autant leurs complices, les intermédiaires et leurs financiers.
Dès que l’une des personnes concernées commettra une infraction jugée grave, elle pourrait faire l’objet d’une condamnation et d’une expulsion.
Les logements sociaux accordés aux immigrants peuvent désormais faire l’objet d’un large ratissage, alors que les ghettos feront l’objet d’une très grande enquête visant les islamistes.
A ce propos et pour pouvoir contrôler et surtout se prémunir contre les personnes à risques, l’Europe œuvrera à réactiver le comité des Nations Unis de lutte contre le terrorisme à travers des organisations dédiées comme Europol, Interpol et «Fronters».
Dans leur peur de voir le terrorisme sévir sur leur continent alors que le salafisme gagne de plus en plus des villes et des cités européennes habitées par des immigrants, les pays européens comptent s’attaquer également aux circuits de financement des terroristes et des armes.
Les conventions de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée devraient être révisées et radicalisée en étroite collaboration avec les banques.
Tous les circuits financiers qui facilitent les transferts des fonds sans contrôle seront désormais mis sous la loupe. Ainsi, certaines informations prétendraient que dans un pays comme la Tunisie, l’un des moyens les plus importants pour le financement des terroristes serait les sociétés de transferts de fonds. En effet, grâce à des militants dédiés à cette tâche, on peut transférer des sommes qui ne dépasseraient pas les 3.000 dinars pour éviter tout contrôle. «A supposer qu’il y ait uniquement 30 personnes qui transfèrent 3.000 dinars/jour ou deux fois par semaine, imaginez ce que cela peut présenter comme fonds pour les terroristes qui payent généreusement leurs partenaires complices», relève un expert. Ceci sans oublier le circuit informel des finances nourri par la contrebande tous azimuts et principalement celle des cigarettes et de la drogue.
L’Europe ne peut plus se permettre de se taire face à la prolifération du terrorisme chez ses voisins du Sud et principalement en Tunisie. Elle se prépare déjà à mettre les réfugiés, les demandeurs d’asile et les clandestins sous haute surveillance pour pallier à tout risque. Mais pas seulement, si l’on suit le raisonnement des terroristes islamistes, on pourrait décréter des principautés en plein cœur des villes européennes dans les quartiers à majorités maghrébines et s’organiser pour le djihad.
Alors que l’Europe observe une posture de plus en plus prudente face au débordement islamiste, les Etats-Unis interviennent en Tunisie en terrain conquis, presque en conquérants, par le biais d’un ambassadeur qui joue à l’intermédiaire entre les différent partis, c’est à peine s’il ne supervise pas lui-même le Dialogue national. Comme si la Tunisie n’avait pas assez souffert de la théorie venue des think tanks US financés par les lobbys juifs et prônant un régime islamiste modéré pour justifier l’existence d’un Etat juif en plein cœur du Moyen-Orient.
Bas les masques, Excellence, aviez-vous réellement pensé que nous vous avions cru lorsque vous débitiez vos discours sur l’importance de soutenir la démocratie et la liberté en Tunisie et sur ce mythe appelé Printemps arabe? Allons donc !