« Je ne suis pas candidat et je ne serai candidat à aucun poste », a affirmé, jeudi matin, Ahmed Mestri, en allusion à la proposition de sa candidature au poste de chef du gouvernement.
Ancien ministre sous le régime Bourguiba et ancien militant nationaliste, Mestri a déclaré à l’Agence TAP que « ce refus ne lui a pas empêché d’appuyer l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ou de répondre à l’appel du quartet pour participer au dialogue national.
L’ancien leader de l’opposition sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali a, également, souligné son souci de préserver son indépendance vis-à-vis de tous les partis politiques, au pouvoir ou dans l’opposition ».
En conclusion, Ahmed Mestiri a tenu à insister que « le principal problème d’actualité est la lutte contre le terrorisme et la résistance à ce danger, noir et aveugle, qui menace la Tunisie et ses voisins ».
Lors de la plénière du dialogue national réunie, mardi soir, cinq candidats sur un total de huit ont été présélectionnés pour le poste de chef du gouvernement. Il s’agit de Mansour Moalla, Ahmed Mestiri, Jalloul Ayed, Mohamed Ennaceur et Mustapha Kamel Nabli.