«Les minotiers revendiquent l’augmentation du prix de la farine pâtissière de 100 à 120 millimes, le kilo», a indiqué à la TAP, M. Said Badri, président de la Chambre nationale des minoteries.
Il a fait savoir que la farine en vrac est disponible, alors que les quantités de farine pâtissière sont réduites sur le marché.
interrogé sur les raisons de ce manque qui a été d’ailleurs constaté au niveau des commerces, par plusieurs consommateurs, il a fait savoir que “la production de la farine pâtissière a été effectivement interrompue depuis le début du mois d’Octobre courant. Nous avons averti le ministère du commerce depuis le mois de Juillet que si les prix n’étaient pas relevés, la production serait arrêtée”
Dans ce contexte, il a affirmé que “le ministère du Commerce a promis d’examiner ce dossier et de décider d’une éventuelle révision du prix de la farine pâtissière, au cours de cette semaine”.
Et de rappeler que «le prix de cette farine de qualité supérieure n’a pas été révisé depuis 2008 (568 millimes/ kg), malgré les demandes des professionnels qui subissent des pertes lors du conditionnement, étant donné que la subvention accordée par l’Etat au titre du conditionnement (56 millimes/ kg) ne représente que le 1/3 du coût réel de l’emballage (entre 160 et 170 millimes) ».
D’après M. Badri, “il est impératif d’augmenter le prix à la farine pâtissière pour couvrir la différence au niveau des frais de conditionnement qui varient de 100 à 120 millimes, le kg”.
Le secteur de minoterie regroupe 22 unités, dont 15 produisent de la farine pâtissière. L’ensemble de ces minoteries assurent l’emploi de 3500 personnes d’une façon directe et 3500 emplois indirects. Environ 11 millions de quintaux de blé tendre par an sont destinés à la production de la farine en Tunisie, dont le 1/5 est dédié à la farine pâtissière.