Cinq candidats sont encore pressentis à la présidence du gouvernement, a annoncé, mardi, à la presse, le porte-parole du Quartette, Mohamed Fadhel Mahfoudh, bâtonnier de l’ordre national des avocats.
Il s’agit selon la même source de :
– Ahmed Mestiri,
– Jalloul ayed,
– Mansour Moalla,
– Mohamed Naceur et
– Mustapha Kamel Nabli
Mahfoudh a déclaré que les concertations se poursuivaient avec les chefs de parti en vue de limiter le nombre des candidatures, l’objectif étant de parvenir à choisir un seul nom au plus tard samedi, 2 novembre.
La séance du dialogue national se tient, au siège du ministère des droits de l’Homme, en présence des représentants du Quartette, parrain du dialogue national et des partis signataires de la feuille de route.
L’ordre du jour de la séance de ce mardi après-midi comprenait l’examen de la liste des 8 candidats sélectionnés parmi les 18 présentés à la commission du processus gouvernemental, a rapporté, avant le démarrage de la séance, Mouldi Riahi, membre du bureau politique du parti Ettakatol. Le candidat pressenti devrait avoir la qualité « d’homme d’Etat » et « être doté de la confiance en Tunisie et à l’étranger » et « à même d’assumer une “lourde mission” durant les mois à venir, a-t-il tenu à préciser.
Le critère de l’âge ne pose aucun problème, a-t-il dit, faisant remarquer que l’essentiel étant la méthode de travail à suivre et non le nombre d’heures de travail. D’autres noms pourront être éventuellement ajoutés à la liste de la commission du processus gouvernemental, a-t-il estimé, contrairement à Jilani Hammami, membre du front populaire, qui a écarté une telle hypothèse.
Le front populaire, a révélé Hammami, appuiera le critère de l’âge, faisant remarquer que les candidats avancés dans l’âge ne seront pas en mesure d’accomplir au mieux cette mission. Pour le président du Bureau politique du mouvement Ennahdha, Ameur Larayedh, la candidature au poste de chef du gouvernement n’est plus ouverte, en principe, n’excluant pas, au besoin, l’ajout d’autres noms.