Le programme sur le patrimoine archéologique national est “insuffisant” selon des visiteurs

Le Ministère de la Culture consacre, cette année, deux stands dédiés au patrimoine archéologique national, dans le cadre de la Foire Internationale du Livre (25 octobre-3 novembre). Certains visiteurs estiment que le programme dédié à ce volet est “sobre” alors que d’autres le jugent “insuffisant”.

Le premier stand est dirigé par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC), alors que le second est conduit par l’Institut National du Patrimoine (INP).

Dans ces deux espaces, les exposants proposent environ 150 publications portant sur l’histoire du patrimoine archéologique en Tunisie (monuments, musés, sites archélogiques…).

Parmi les titres exposés, figurent “l’architecture romaine en Tunisie”, “L’histoire punique en pays numide”, “Kerkouane” et “Patrimoine spolié, patrimoine récupéré”.

Ce produit ne semble pas plaire à tous les passionnés du patrimoine archéologique, présents à la Foire, certains visiteurs indiquent à l’agence TAP, que ce thème mériterait plus d’intérêt et devrait occuper une place de choix, notamment, dans le cadre de cette manifestation d’envergure internationale, d’autant que la Tunisie est connue pour son riche patrimoine culturel et historique.

Ils expliquent que le ministère de la culture aurait concocté un programme comportant, outre les ouvrages sur le patrimoine, une projection de documentaires et de rencontres, pour donner un aperçu de la situation actuelle du patrimoine archéologique national, avec la participation de spécialistes capables d’apporter des solutions sur la conservation de ce trésor civilisationnel.

Selon eux “les agressions sur les milieux naturel et archéologique en Tunisie se sont produites de manière croissante depuis la révolution, en janvier 2011, et continuent à ce jour à se perpétrer”. Ils déplorent qu’aucune structure concernée n’ait intervenu pour enrayer ces atteintes.

De leur côté, les exposants ont fait savoir que le programme proposé sur le patrimoine archéologique national, pour l’édition 2013, a été uniquement élaboré par le Ministère de la Culture, sachant que leur rôle se limite uniquement à la gestion des stands.