Le Syndicat de base de la protection civile à Kairouan décide de retirer sa confiance au Bureau exécutif du Syndicat national des forces de la sûreté intérieure (SNFSI), après avoir gelé ses relations avec ce même Bureau exécutif, depuis le 1er septembre 2013.
Dans une déclaration rendue publique, samedi, le syndicat de base appelle l’instance élue du corps de la protection civile à une réunion extraordinaire avec les autres syndicats de la garde nationale, de la police et des prisons, l’objectif étant de statuer sur “le sort définitif” de ces structures de base.
Le syndicat de base de la protection civile à Kairouan condamne vivement les décisions contenues dans le texte de la déclaration publiée, vendredi, 25 octobre, par le SNFSI, estimant que ces décisions sont dictées par “des agendas politiques” et ne reflètent nullement les revendications des sécuritaires.
Le SNFSI avait tenu, vendredi, 25 octobre, une assemblée générale extraordinaire, à l’issue de laquelle les membres du syndicat national avaient plaidé, notamment, en faveur de l’élargissement de la liste des responsables sécuritaires révoqués, en raison, précise-t-on, de leur allégeance et appartenance politique, en l’occurrence, le DG de la protection civile.