“Un plan national-greffe” est actuellement en cours d’élaboration au sein du ministère de la santé, a-t-on appris samedi auprès du ministère de la santé.
“Ce plan définirait le modèle idoine d’organisation de l’activité de greffe, la mise à niveau des unités agrées et proposerait également des solutions adéquates à même d’assurer le financement de cette médecine de pointe”, a indiqué le ministre de la santé Abdelatif Mekki, qui participait au forum de réflexion sur les mesures à entreprendre pour un développement durable de l’activité de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus en Tunisie.
Ces assises scientifiques sont organisées à l’initiative du Centre National de Formation de la Greffe d’Organes (CNPTO) avec le concours de l’Agence Française de biomédecine et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En 2012, les équipes tunisiennes de transplantation d’organes ont réalisé 124 greffes rénales, 2 greffes hépatiques, 946 greffes de cornées, 101 greffes de moelle osseuse et 22 greffes de têtes fémorales.
“Ce bilan est l’équivalent de la moyenne annuelle des cinq dernières années ce qui dénote de la stagnation de cette activité pourtant bien maîtrisée et assimilée par nos médecins transplanteurs de différentes spécialités”, a encore dit M. Mekki, faisant part de la volonté de l’Etat d’engager toutes les réformes permettant de rendre la transplantation d’organes plus accessible comme solution thérapeutique.