Les manifestations de soutien et de solidarité avec les forces de sécurité, de la garde et de l’armée nationales dans leur lutte contre le danger terroriste se sont poursuivies vendredi dans les différentes régions du pays après les actes criminels qui ont coûté la vie à huit membres de la garde nationale et un agent des forces de la sécurité, tombés en martyrs dans l’exercice de leurs fonctions.
A Monastir, des centaines de citoyens se sont rendus au district de la garde nationale pour exprimer leur solidarité et faire part de leur appui dans la lutte contre le terrorisme.
Des sit-ins ont, d’autre part, été observés dans les différentes colèges et lycées, alors que le syndicat de base de la santé de l’hôpital de Ksar Hellal a appelé les employés à porter un brassard noir durant trois jours, pour dénoncer le terrorisme.
A Tozeur, une marche pacifique a démarré devant le siège de l’Union régionale du travail (URT), avec la participation des instituteurs, en parallèle avec une manifesatikon lycéenne qui s’est dirigée vers le secteur de la garde nationale de Tozeur, en scandant des slogans pour la concorde, la paix et la lutte contre le terrorisme.
Les instituteurs ont, d’autre part, observé un sit-in de deux heures, à l’appel du syndicat national de l’enseignement de base pour exprimer leur condamnation du terrorisme et leur solidarité avec les victimes des actions des terroristes, dans les rangs de la garde nationale.
A Kébili, une marche pacifique a démarré devant le siège de l’URT, avec la participation de syndicalistes, de représentants de partis politiques et de composantes de la société civile, et de membres du corps enseignant pour aller présenter les condoléances aux forces de sécurité et exprimer leur compassion et leur solidarité dans la lutte contre le terrorisme.
Les manifestants ont crié des slogans dénonçant le laxisme du gouvernement de la Troïka, en particulier le mouvement Ennahdha, dans l’application des mesures anti terroristes.
A Kairouan, une imposante marche pacifique a été organisée par les élèves de différents lycées et collèges, pour faire part de leur soutien aux forces de sécurité et de leur considération aux sacrifices consentis par l’ensemble du corps sécuritaire et l’armée nationale pour défendre la patrie.
Devant le district de la garde nationale de la région, les manifestants ont observé une minute de silence à la mémoire des martyrs morts au service de la partie. Tout au long de la marche qui a parcouru les principales artères de la ville, les participants criaient des slogans dénonçant le terrorisme et appelant à la dissolution du gouvernement.
Pour leur part, les étudiants et le corps enseignant de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rakkada ont observé un sit-in pour dénoncer les assassinats et les tiraillements politiques, appelant à la chute du gouvernement et à “l’avènement d’une véritable démocratie”.